Christophe Maé, la révélation de l' année 2008

Maé, heureux troubadour, termine son voyage.

Pendant un an, ce jeune auteur compositeur interprète a silloné la France avec sa guitare et ses musicien pour nous enchanter de ses spectateur rythmés par les influences africaines, jamaïcaines. Hommage à son dieu "Stexie Wonder" et à ses saints "Bob Marley" et "Tracy Chapman".

Son album live "Comme à la maison", enregistré en juin lors d'un concert privé sur la plage de Santa Giulia, reflète bien l'âme de cet artiste. Ambiance intimiste, musique acoustique et feeling avec le public. Ses musiciens et ses choriste, en totale symbiose avec lui, donne à son album une chaleureuse atmosphère, comme si on connaissait tous Christophe.

Il est loin L'homme du roi Soleil, ce frère du roi homosexuel, caché sous des costumes extravagants, mais qui, déjà, par sa voix et son charisme, faisait oublier Louis XVI (Emmanuel Moire).

Aujourd'hui Maé joue dans la cour des grands et est devenu une référence. Sa voix, au timbre si particulier, reconnaissable entre toutes, lui permet de donner à ses interprétations un émotion authentique.
Accompagné de son harmonica et de sa guitare, il nous emmène dans son univers, dans Son Paradis.

J'ai eu la chance de le voir en concert à Arcachon. Concert en été, il fait chaud, le soleil est au rendez-vous, l'ambiance est donné en première partie avec Louisy Joseph. On est déjà parti sur les rivages lointains des musiques noires africaines, antillaises. Puis il arrive avec ses musiciens et ses choristes, sans se mettre en avant et c'est parti pour deux heures trente de délire. Je suis en Afrique et aux Antilles. Hommage à tous ses gens qu'il admire tant ; interprétation "reggae" de toutes ses chansons ; j'ai l'impression qu'il agrandi là bas et pas dans le sud-est de laFrance. Il bouge, il chante, il nous envoute. Pas envie que le concert s'arrête.